Aujourd'hui c'est Isa Lawyers qui est à l'honneur chez les magiciennes !
Pour la sortie de son deuxième titre "Coupable I love you" elle a accepter de répondre à nos questions :)
1.Pour commencer, je te laisse te présenter. Qui es-tu ?
Bonjour, je m’appelle Isa Lawyers et je suis auteure de romances. J’ai la quarantaine (c’est trop difficile de dire mon âge exact depuis cette année car je suis en équilibre précaire entre deux dizaines ? J’étais pourtant si bien dans la première moitié lol). J’ai deux enfants de 13 et 7 ans, une garçon et une fille. Je suis mariée depuis presque vingt ans à mon premier amour. Je suis une romantique pure et dure !
2. Peux-tu nous parler de ton roman « Coupable I love you»?
« Coupable I love you » est mon dernier roman. C’est une histoire inspirée d’un cancan avec mes collègues autour de la machine à café. Une collègue toujours très sexy, qui passe des coups de fils louches toute la journée, qui donne des rendez-vous avec un belle voix suave. Il n’en fallait pas plus pour nourrir notre imagination. Une belle tranche de rires entre collègues qui s’est terminée par un défi qu’on m’a lancé, celui d’écrire un roman entier autour de ça. Bien évidemment, je me suis laissée convaincre et je me suis lancée sur le concours Fyctia « sous emprise ».
Je me suis amusée à plonger mes lecteurs dans le monde judiciaire, peu connu et souvent grossièrement caricaturé. C’est un milieu que je connais bien et que j’adore. Alors j’espère que mes lecteurs se laisseront transporter. J’ai voulu une héroïne moderne et engagée que j’allais torturer dans les affres de l’amour. Que voulez-vous, je suis une auteure comme les autres, une sadique avec ses personnages. Je n’allais pas les laisser se complaire dans la guimauve dès la vingtième page.
Pour résumer ce livre, Sarah est une jeune avocate, déçue en amour qui préfère dorénavant consacrer son énergie à sa carrière et ses combats pour la veuve et l’orphelin. Pour ceux qui ont lu Camilove, elle est la collègue de Gabriel le frère jumeau de Camille. Entre deux piles de dossiers, elle aime remettre à sa place ces collègues machos qui passent leur temps à commenter les courbes de leurs confrères avocates mais aussi épier en douce son intrigante secrétaire Véra qui reçoit des coups de téléphone bizarres au bureau. Un jour, cette dernière la supplie de se rendre à un rendez-vous dans un hôtel de luxe à sa place. Et là l’histoire, le monde de Sarah prend un virage. Elle rencontre un homme. Il y a méprise entre eux. Elle ne dit rien. Quiproquo et … à vous de lire la suite.
3. Parmi tes différents titres, lequel à été le plus compliqué à écrire? Pourquoi ?
À ce jour, j’ai écrit à peu près six romans. Deux seulement sont publiés. Camilove et Coupable I love you. Ce dernier est certainement celui qui a été le plus compliqué à écrire car je voulais volontairement une histoire plus sombre. C’était à l’opposé de Camilove, une chiklit déjantée. J’avais peur de dérouter mon lectorat. Rassurez-vous, il y a toujours beaucoup d’humour dans ma plume car je ne sais pas être sérieuse bien longtemps. J’aime trop rire pour cela.
Cette histoire new romance aborde des thèmes difficiles comme le célibat, la solitude, la peur de vieillir seul, les traumatismes de l’enfance et puis le deuil d’un parent.
J’ai mélangé tout ça dans mon blender et j’en ai fait une histoire résolument romantique, avec l’amour sous toutes ces formes. L’amour pour un parent, pour une sœur, pour son travail, pour un ami, pour son âme sœur et pour soi. On y rit, on y pleure, on s’y agace, on s’y retrouve. Voilà tout ce qui vous attend selon moi dans mon dernier roman.
4. Parmi tes personnages, lequel préfères tu ? Pourquoi?
J’aime tous mes personnages, je suis une vraie mère poule. D’ailleurs, une fois un lecteur m’a dit ne pas aimer un de mes personnages et je l’ai super mal pris comme si on m’annonçait ne pas aimer un de mes enfants. Mes perso et moi c’est viscéral lol !
Mon chouchou pour le moment, c’est Hélias le personnage masculin de Coupable I love you. Je l’aime d’un amour profond et je suis encore actuellement en période de manque post-rupture. Je dois l’oublier pour en imaginer un prochain. Je me suis inspirée du physique de Rodrigo Guirao. Difficile de l’oublier celui-là hi hi hi ! Mon personnage me touche car il est très humain. Même s’il peut parfois revêtir son armure blanche c’est avant tout un homme sensible, qui vit le deuil de sa mère, qui souffre et qui ne veut plus souffrir. Il est doux, attentionné en amour et revêche au travail. Il est un homme comme on les aime…
5. Depuis quand écris-tu ? Qu'est ce qui t'a décidée à être publiée ?
J’écris vraiment seulement depuis quelques années. Avant je me laissais aller à écrire des lettres, des discours en famille mais pas de réelles histoires. Mon mari est parti travailler une année dans une autre ville. J’étais seule dans mon lit le soir…Alors j’ai laissé mes fantasmes courir sur les touches de mon ordinateur portable. J’ai écrit deux romans d’affilée. J’ai découvert Fyctia et surtout les lecteurs. J’étais lue pour la première fois. Quel kiff !
Quand Fyctia a lancé sa plateforme d’auto-édition Stories, j’ai sauté à pieds joints. J’avais Camilove dans mon tiroir, dont les droits étaient bloqués pour cinq ans. Je ne risquais rien. Au moins, j’en faisais quelque chose. Et finalement j’ai rencontré un lectorat formidable, une équipe Stories qui m’a beaucoup aidée, moi la quadra totalement larguée dans les réseaux sociaux.
6. Quels sont tes auteurs préférés ?
Ils sont très différents les uns des autres. Maupassant, Marguerite Duras, Jk Rowlings. En romance, Kylie Scott, Emilie Collins, CS Quill, Belinda Bornsmith, Emily Blaine…et tant d’autres…
7. Quelles sont tes sources d'inspiration ?
De toute sorte, la vie, la rue, les gens, les films, les séries…
8. Qu'est ce qui est important pour toi quand tu écris ?
C’est mon moment à moi. Les enfants sont couchés. Mon mari vaque à ses occupations et moi je suis dans ma bulle, toute seule, au calme. Je rêve et je vis mon histoire. Je vibre, je pleure, je suis heureuse… Et quand je vais me coucher, je me sens bien, prête à vivre ma vraie vie.
9. Comment imagines-tu ta carrière dans 10 ans ?
Je ne l’imagine pas vraiment. J’ai juste envie de croire que j’aurais peut-être trouvé la maison d’édition qui aimera mes histoires et qui voudra m’accompagner à la rencontre de mes lecteurs, qui saura apaiser mes doutes et mes peurs. Un vrai compagnon de route…
10. Quel regard portent tes proches sur tes romans ?
Ils sont encore un peu étonnés de me voir écrire. Ce n’était finalement pas une lubie de quelques semaines. Ma famille ne lit pas mes romans. Pourquoi ? Mon mari est un fainéant ! Il lit des passages seulement… La romance et lui ça fait deux ! Ça m’énerve car j’aimerais qu’il me lise comme je le ferais certainement s’il écrivait. Mais le peu de fois où il pose ses yeux sur ma prose, il sort le bazooka. Alors vaut mieux pour moi et mon mariage, qu’il ne me lise pas mdr ! Ma mère ne lit pas beaucoup et encore moins en numérique. Elle attend un de mes livres en broché. Ça va devoir encore attendre…
Mes amis et collègues me lisent par contre et leurs retours me sont précieux. Je m’amuse à en deviner certains me lire en douce. Pour beaucoup, il est encore tabou d’avouer lire de la romance. D’autres me disent « mais à part tes livres, tu lis quand même des vrais livres avec des vrais auteurs qui vendent des livres eux ? ». Quoi répondre ? Un petit sourire…
11.À part l'écriture, quelles sont tes passions ?
À part l’écriture … j’ai peu de temps ! Je lis, j’adore le cinéma, les séries, m’occuper de mes enfants mais je n’ai pas le temps de faire beaucoup d’autres choses !
12. Si tu devais écrire un titre à 4 mains, avec qui le ferais tu? Pourquoi ?
Question presque impossible. Je me suis toujours demandée comment on peut écrire un livre à quatre mains.
Pour un roman qui fait du bien, Emilie Collins. Cette auteure est adorable. Ces romances sont magnifiques.
Pour l’éclate et surtout le défi de faire enfin plus trash, CS Quill. En plus cette nana est géniale. Je l’adore. Elle a beaucoup d’humour.
Mais en vrai avec une copine auteure Lia Flandey, une fille extra qui a toujours su être là pour moi !
13. Quel est ton livre de chevet ?
En ce moment ? C’est un Emily Blaine « Pourquoi choisir » mais il prend la poussière depuis un long moment pour cause d’écriture…
Pour finir, un petit portrait chinois :
* Un livre : « Demandez-moi la lune » de Sylvie Barret qui se fait appeler aujourd’hui Angela Behelle
* Un pays : la France, toutes mes romances s’y déroulent au moins au départ.
* Une saison : le printemps pour le bonheur du renouveau et c’est la saison des amours !!!
* Une chanson : Mon amant de St jean ! C’est vieux mais j’adore la fredonner.
* Un film : Roméo et Juliette de Franco Zefirelli. Il m’a bouleversée comme j’aime l’être dans une bonne romance.
* Une série : la servante écarlate
* Un animal : le chien et plus particulièrement le cocker, têtu mais extrêmement pot de colle.
* Un objet : une lampe pour être allumée (lol). Plus sérieusement pour apporter la lumière.
* Une couleur : le bleu comme un beau ciel bleu au printemps
* Une citation : « On ne lit pas, ni écrit de la poésie, parce que c’est joli. On lit et écrit de la poésie car on fait partie de l’humanité. Et l’humanité est faite de passion. La médecine, le droit, le commerce sont nécessaires pour assurer la vie mais la poésie, la beauté, la romance, l’amour, c’est pour ça qu’on vit » John Keating dans le Cercle des poètes disparus.
* Un livre : « Demandez-moi la lune » de Sylvie Barret qui se fait appeler aujourd’hui Angela Behelle
* Un pays : la France, toutes mes romances s’y déroulent au moins au départ.
* Une saison : le printemps pour le bonheur du renouveau et c’est la saison des amours !!!
* Une chanson : Mon amant de St jean ! C’est vieux mais j’adore la fredonner.
* Un film : Roméo et Juliette de Franco Zefirelli. Il m’a bouleversée comme j’aime l’être dans une bonne romance.
* Une série : la servante écarlate
* Un animal : le chien et plus particulièrement le cocker, têtu mais extrêmement pot de colle.
* Un objet : une lampe pour être allumée (lol). Plus sérieusement pour apporter la lumière.
* Une couleur : le bleu comme un beau ciel bleu au printemps
* Une citation : « On ne lit pas, ni écrit de la poésie, parce que c’est joli. On lit et écrit de la poésie car on fait partie de l’humanité. Et l’humanité est faite de passion. La médecine, le droit, le commerce sont nécessaires pour assurer la vie mais la poésie, la beauté, la romance, l’amour, c’est pour ça qu’on vit » John Keating dans le Cercle des poètes disparus.
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