1942. Paris agonise sous l'occupation ennemie.
Star avant la guerre, Eugénie voue une haine farouche à l'envahisseur et refuse de capituler.
Elle pense pouvoir survivre à tout, jusqu'à ce qu'un regard gris la percute. Un regard qu'elle connaît, un regard qu'elle a aimé, jadis. Ludwig, celui à qui elle a offert un jour son premier baiser, juste avant qu'il disparaisse sans laisser aucune explication, réapparaît dans sa vie, arborant fièrement l'uniforme de l'oppresseur. Un héros de guerre qu'elle ne peut que détester.
Mais derrière les insignes et les évidences, les secrets ne demandent qu'à être révélés et la passion, qui ne s'est jamais vraiment éteinte, à rejaillir encore plus fort.
Cependant, comment s'aimer quand le monde entier décide de nous en empêcher ?
Entre le chaos, les ressentiments, l'ignominie et les révélations, reste-t-il une place pour deux êtres qui ne demandent simplement que leur liberté ?
Paris 1942, chanteuse reconnue, Eugénie déteste plus que tout l’oppression allemande et lutte contre avec ses propres moyens, lorsqu’elle croise un certain soldat ennemi, Ludwig, héros de guerre qui plus est, c’est son cœur qui se crash, il est son premier amour, son premier abandon.
Voués à être ennemis, peuvent-ils réussir à s’aimer malgré tout ?
Eugénie est une femme de caractère, altruiste, toujours prête à aider son prochain, un personnage plein de panache à suivre.
Pensant enfin trouver sa place, Ludwig s’est laisser guider par la haine de ses dirigeants, il va finir par prendre conscience de ses actes passés et y remédier, un protagoniste que j’ai trouvé tellement beau dans ses imperfections.
Erin nous offre une romance historique rondement menée, c’est un véritable film qui a défilé sous mes yeux, j’ai plongé tête la première, me suis gorgée autant du sentiment de haine que d’amour, j’ai complètement absorbées les émotions décrites.
J’ai adoré suivre Eugénie comme Ludwig, les voir s’apprécier adolescents, s’abandonner après un unique baiser, se retrouver, être en colère, se détester, croire que l’autre était une utopie d’adolescent, perdre leurs illusions (ma partie préférée), puis accepter ce lien qui les unit depuis toujours, apprendre à vivre ensemble comme séparément, tout en continuant de se battre pour leur conviction.
Si c’est avant tout une romance, Erin rappelle régulièrement le contexte de guerre dans laquelle elle évolue et elle le fait merveilleusement bien, avec finesse, sans alourdir le récit, on y retrouve autant la persécution des juifs, que la résistance, les bombardements ou même la misère du peuple.
Entre amour et ressentiment, combat et trahison, je vous invite à suivre cet amour profond né à l’ombre d’un pommier, sous un joli ciel normand.
Merci aux Éditions Addictives pour cet envoi ♥️
Note : 4,75/5
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