Gwen c’est la petite peste repérée sur les histoires précédentes, elle m’a beaucoup intrigué donc j’étais très pressée de la découvrir sur le tome qui lui est consacré.
Éduquée dans l’esprit de ne faire confiance à personne et persuadée que l’amour vrai n’existe pas, Gwen s’est délibérément forgée un masque pour se protéger. Pourtant à l’heure du changement, elle se rend compte qu’au cours de ces six dernières années un homme a toujours été présent mais n’est-il pas trop tard pour envisager un avenir à deux ?
Si vous aviez une impression négative sur cette jolie poupée, il ne peut que changer, j’ai beaucoup aimé qu’elle doive le courtiser, elle est touchante dans son approche et très imaginative, certains choix m’ont beaucoup fait rire.
Marshall, très connu pour ses performances sur la glace mais aussi pour le nombre de ses conquêtes, il s’affiche régulièrement avec un mannequin différent mais il n’a jamais perdu de vue une certaine étudiante connu six ans plus tôt sur les bancs de la fac. Si à l’époque rien ne fût possible il espère enfin voler le cœur de la demoiselle mais pas sans s’assurer qu’elle soit prête à l’amour.
Vous allez fondre pour ce séduisant hockeyeur, très protecteur et malicieux, un homme fort malgré un passé familial peu reluisant.
Ce duo est une jolie surprise, je ne m’attendais pas à ça quand on voit le rôle que joue Gwen sur les deux précédents tomes, la peste a un tout autre visage, ici on assiste à une remise en question et elle s’affranchit de l’image qu’elle s’est imposée (en même temps avec un modèle de vie aussi horripilant y a de quoi faire de mauvais choix), la voir soutenue par Zoé et Charlie est un vrai bonheur.
Avec Marshall ils sont tout simplement chou, aucun autre mot ne me vient à l’esprit, ils sont juste attendrissants, c’est une romance douce à lire malgré une ou deux révélations mais qui ne sont pas exploitées de manière mélodramatique.
Retrouver l’atmosphère du hockey fut plaisant, l’ambiance limite fraternelle avec Duke et André lorsqu’ils taquinent Marshall m’a bien fait marrer, une autre aura se dégage clairement de ce tome.
Maria a toujours cette plume plaisante, plutôt légère parfois piquante, les pages se tournent aisément, cette saga c’est une lecture plaisir avec de beaux sentiments, quelques scènes très érotiques où la température monte sans forcément être charnelles (celle du tel miam) et une touche de rebondissements.
Une histoire à dévorer bien installé sous un plaid avec un bon chocolat chaud et quelques douceurs.
Je remercie les Éditions Alter Real pour leur confiance et si la suite sur Holly, la sympathique cliente de Gwen est traduite, je le lirai avec le même plaisir, fous rires annoncés en plus.
Note : 4/5
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